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→Kin Amar - Interlude
Une route bien trop large, les pavés sont bien trop lourds. Ce genre de route qui relie une civilisation à un monde oublié.
Vous la voyez de plus en plus manifestement, il reste des traces de chars, probablement remplies de dates et de soieries les plus chères. Vous entendez résonner dans ses traces un héritage passé, effacé par le sable du désert.
1min 04
Le Vent s'accélère brutalement, les dunes s'usent et semblent fondre, l'air se densifie fortement au fur et mesure qu'il se charge de sable.
Les tissus de vos tuniques claquent violemment sur vos épaules, petit a petit le bruit de la tempête couvre tout, vous êtes assourdis, enveloppés pas sa puissance.
1min24
Vous entendez alors un hurlement, d'une puissance inouïe. Un cri entre le cheval et l'oiseau. Quelque-chose de profonds.
Alors que vous avancez a contre vent, debout face a la tempête, vous voyez au loin une colonne penchée autours du-quelle se trouve la carcasse d'un serpent de pierre. Est-ce la Vouivre rouge ? Difficile a dire. Vous poursuivez votre progression et la poussée du vent devient de plus en plus forte, la température augmente alors violemment.
(Tout ceux qui n'ont pas une température corporelle de 300 degré ou plus perdent 20 cL, les mortels sont gravement brulés)
Les dunes fument puis disparaissant dans la tempête, un coup de vent violent les frappe et l'onde de choc les vaporisent.
Vous voyez sur le pavé des traces distinctes de lourds pas. Des éléphants, cette route convoyait tellement de marchandises qu'ils avaient due avoir recours a des éléphants. Et pourtant aucune cartes ne fait mention d'une ville. Le monde est-il si vieux pour qu'une civilisation entière puisse tomber dans l'oublie le plus total ?
Le sable du désert as-t-il dévoré jusqu'à la mémoire d'un empire tout entier ?
3min04
Et contre toute raison, vous vous relevez, vous hurlez face à la tempête, quel que soit la force maléfique qui à décider de déchainer les éléments contre vous, vous êtes résolu d'avancer, d'atteindre le cœur du cyclone et de le briser, de le vaincre.
Et un pas après l'autre, vous avancez.
(Comme précédemment, 20 cL si pas de protection)
Vous ne voyez plus, vous ne sentez plus rien, que la force du sable qui raye votre peau, que la force continue de la pierre qui ponce votre visage et tout vos objets.
Il n'y a plus de son, il n'y a plus de jour ni de nuit, vous êtes noyés dans cette flaque lumineuse d'énergie et son.
Au loin, le jour se lève et la tempête se calme.
Petit a petit vous sentez la mâchoire du vent cesser de vous tailler les jambes et les bras, le sable descend enfin au sol et vous vous retrouvez face à une vision d'apocalypse.
Les dunes de sables ne sont plus, vous êtes en face d'une longue route qui mène vers l'infini de l'horrizon.
L'écriture, l’agriculture, la monnaie, l'astronomie, la médecine.
Qui sait quelles merveilleuses avancées ont été effectué dans ses murs et qui sait combien de son savoir retentit encore de nos jours, sans que personne n'en connaisse l'origine exacte.
Qui sait également, quels secrets sont morts ici, quels philosophes ou poètes ont dédié leur vie entière à bâtir un art, finalement voué à disparaitre.